Encore Rocket Richard
Le 5 septembre 1946 la LNH a nommé un nouveau président, Clarence Campbell. Il succédait à Mervyn « Red» Dutton qui a pris sa retraite après avoir dirigé la ligue pendant cette période difficile que fut les années de guerre.
Sur la glace, l’équipe à battre demeurait les Canadiens de Montréal, une formation équilibrée, sans faille apparente. Pour une quatrième saison consécutive, Montréal a présenté le meilleur dossier de la ligue avec 78 points, six de plus que Toronto au deuxième rang. Bill Durnan remportait un quatrième trophée Georges-Vézina consécutif.
Mais le coeur et l’âme des Canadiens était Maurice Richard. Le «Rocket» a dominé la ligue avec une production de 45 buts, deuxième plus fort total de l’histoire de la LNH. Il a terminé au deuxième rang des marqueurs avec 71 points, un de moins que Max Bentley des Black Hawks, et remporta le trophée Hart remis au joueur le plus utile à son équipe et fut nommé sur la première équipe d’étoile.
Pour contrer les Canadiens, il suffisait de ralentir Richard, ce qui n’était pas une mince tâche. Pour y arriver, l’adversaire utilisa des tactiques plus ou moins légales, comme l’accrochage sous toutes ses formes et les insultes. Les rares occasions où cela fonctionnait, Richard sortait hors de ses gonds et était pénalisé.
Après avoir éliminé en cinq matchs les Bruins de Boston en demi-finale, les Canadiens de Montréal affrontèrent les Maple Leafs de Toronto en finale. Dès les premiers instants du match initial, les Leafs s’acharnèrent sur Richard, cherchant par tous les moyens de lui faire perdre sa concentration. Lors de la deuxième partie, Richard riposta aux assauts des joueurs des Maple Leafs. Il coupa au visage Bill Ezinicki et Vic Lynn avec son bâton. Le président Campbell imposa au Rocket une amende de 250$ et le suspendit pour le match suivant.
La tactique des Maple Leafs rapporta des dividendes, car la suspension de Richard ébranla les Canadiens. Toronto remporta les troisième et quatrième matchs, prenant une avance de trois victoires à une dans la série. Toronto gagna la série et la coupe Stanley en six matchs.
À Detroit, les Red Wings accueillirent un ailier droit très prometteur : Gordie Howe qui fit des débuts timides dans la LNH avec 22 points, dont sept buts en 58 matchs. Ce fut ne pas suffisant pour mériter le trophée Calder qui alla à Howie Meeker des Maple Leafs de Toronto.
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