Né le 4 août 1921 à Montréal. Décédé le 27 mai 2000. Discipline : hockey. Position : ailier droit. Frère d'Henri Richard.

Taille : 5’10’’ / 1,78 m
Poids : 170 livres / 77,0 kg
Lance : gauche

Au cours de sa carrière de 18 saisons dans la LNH avec les Canadiens de Montréal (1942-1943 à 1959-1960), Maurice Richard fut l'âme de cette formation. En saison, il inscrivit 544 buts, 422 assistances et 966 points en 978 parties. Richard détient toujours le record pour le total des buts dans l'uniforme montréalais. En séries éliminatoires, celui que l'on surnommait le «Rocket», en raison de son coup de patin rapide, obtint 82 buts et 126 points en 133 matchs. Le 18 mars 1945, Maurice Richard entrait dans la légende en déjouant le gardien de but Harvey Bennett des Bruins de Boston pour devenir le premier joueur à marquer 50 buts. Au cours de sa glorieuse carrière, il réussit 14 saisons consécutives avec au moins 20 buts, dont quatre de plus de 40 buts. Richard domina la LNH à cinq reprises pour ce qui est du nombre de buts en une saison (1944-1945, 1946-1947, 1949-1950, 1953-1954, 1954-1955). Le 16 mars 1955 fut l'une les journées des plus sombres de sa carrière, quand le président de la Ligue nationale de hockey, Clarence Campbell, le suspendit pour le reste de la saison, de même que pour toutes les séries éliminatoires de ce printemps 1955, parce qu'il avait frappé un juge de ligne au cours d'un match disputé à Boston. Le lendemain, les amateurs montréalais sacagèrent la rue Sainte-Catherine, dans ce que l'on appellera l'émeute Maurice-Richard.

Ses performances magistrales contribuèrent grandement aux succès des Canadiens. Le «Rocket» remporta huit coupes Stanley (1944, 1946, 1953, 1956, 1957, 1958, 1959, 1960). En séries éliminatoires, Richard brillait toujours comme en font foi ses 18 buts gagnants, dont 6 furent marqués en prolongation, ce qui constitue un record de la LNH. Dans les éliminatoires, le «Rocket» réussit 7 parties de 3 buts et plus. Le 23 mars 1944, il marqua tous les buts de son équipe dans la victoire de 5 à 1 contre les Maple Leafs de Toronto. En 1952, au cours du septième match de la demi-finale contre les Bruins de Boston, Richard fut sérieusement ébranlé en deuxième période, mais il revint au jeu à la fin du troisième engagement (les deux équipes étaient à égalité). À sa première présence sur la glace, il s'empara de la rondelle dans son territoire et effectua une montée comme seul lui savait le faire. Déterminé comme toujours, il déjoua la défensive des Bruins et marqua le but vainqueur. En 1956 encore il marqua le but qui assurait la coupe Stanley aux Canadiens. En 1958, dans les huit victoires des Canadiens en séries, il obtint 4 filets gagnants. Il prit sa retraite en 1960, après avoir remporté une cinquième coupe Stanley consécutive. Il fut très brièvement l'entraîneur des Nordiques de Québec dans l'AMH en 1972, quittant son poste après deux parties. Avant de se joindre aux Canadiens, Maurice Richard avait fait parler de lui, lorsqu'en 1938-1939, il avait inscrit 90 buts avec son équipe junior.

Intronisé au Temple de la renommée du hockey (1961), au Panthéon des sports canadiens (1975) et au Temple de la renommée du Panthéon des sports du Québec (1991). Gagnant du trophée Hart (1947) et trophée Lou-Marsh (1957). Membre de la première équipe d'étoiles huit fois (1945, 1946, 1947, 1948, 1949, 1950, 1955, 1956) et de la deuxième à six occasions (1944, 1951, 1952, 1953, 1954, 1957). Il fut le capitaine des Canadiens de 1956-1957 à 1959-1960. Les Canadiens ont retiré son chandail, le numéro 9 (à noter que lorsqu'il débuta avec Montréal en 1942, Richard portait le chandail numéro 15). Un aréna de Montréal porte son nom. Depuis 1979, la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal décerne un prix Maurice-Richard. Depuis 1999, la Ligue nationale de hockey décerne un trophée Maurice-Richard.

STATISTIQUES EN SAISON

STATISTIQUES EN SÉRIES ÉLIMINATOIRES

Page éditée : 2020.12.31